Ecrit par Honore Feukouo 01-12-2009
EN PRELUDE A LEUR JOURNEE INTERNATIONALE, ILS SE -SONT REUNIS VENDREDI DERNIER.
Les handicapées de l’Ouest ne veulent pas être des faire-valoir, lors de la célébration de la 18ème édition de leur Journée internationale qui se déroule le 3 décembre prochain. Ceux-ci vont à cet effet organiser un ensemble de manifestations pour dénoncer la stigmatisation sociale dont ils sont victimes. Révélation du bureau exécutif de la Solidarité des personnes handicapées pour le développement (Sophad) lors d’une conférence de presse vendredi 27 novembre 2009, dans la salle des réunions du centre social de Bafoussam.
Claude Tiatse NKue, le coordonnateur général de la Sophad, a appelé la population a considéré les handicapés sans discrimination. Appréciant les efforts fournis par le gouvernement pour faciliter l’intégration scolaire des personnes handicapées, l’orateur a déploré les nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés dans le secteur de l’emploi. «Lorsqu’un handicapé dépose un dossier professionnel et qu’il est approuvé, des raisons peu évidentes apparaissent pour rejeter le même dossier, dès lors qu’on constate qu’il s’agit d’un handicapé. Nous avons plusieurs fois vécu de tels cas», explique Claude Tiatse NKué, sous le regard approbateur de la quasi-totalité des 60 handicapés, membres de son association. Ils ont passé la journée à élaborer lors d’un atelier, des stratégies pour s’affirmer dans la société. La priorité adoptée consiste à multiplier des plaidoyers auprès de l’Etat, pour qu’il veille à ce que la loi qui offre des facilités aux entreprises employant des handicapées, soit effective, tout comme la volonté de cet Etat, d’employer dans ses structures un pourcentage raisonnable de personnes vivant avec le handicap. «Lorsqu’on fait confiance aux handicapés, ils se donnent doublement, parce qu’ils savent qu’ils partent avec un handicap de stigmatisation et de mésestime sociale. Le problème se situe au niveau des opportunités à offrir, afin qu’ils puissent tout au moins, prouver de quoi ils sont capables» conclut Claude Tiatse NKué.
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