SOPHAD SE MOBILISE POUR LA PROMOTION ET LE BIEN ETRE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE HANDICAP
Mobilisons nous pour la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec le handicap
PREAMBULE
v Conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et aux autres textes et chartes internationales réaffirmant les principes d’un développement humain, solidaire et durable ;
v Considérant la déclaration des droits des personnes handicapées adoptés par les Nations Unies le 9 Décembre 1975 ;
v Considérant le Programme d’Action Mondial concernant les personnes handicapées adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies à sa trente-septième session, par résolution 37/52 du 3 Décembre 1982 ;
v Considérant les résolutions 2200 A (XXI), 2856 (XXVI), 3447 (XXX), 2542 (XXIV) de l’Assemblée Générale de l’ONU ;
v Considérant la loi N°90/053 du 19 Décembre 1990 relative à la liberté d’association au Cameroun ;
v Considérant la loi N°2010/002 du 03 Avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées au Cameroun ;
v Convaincu de la nécessité pour les personnes vivant avec le handicap et de leurs associations de disposer d’un cadre d’épanouissement qui les accueille ;
v Convaincu également que les personnes vivant avec le handicap sont intéressées par les opportunités offertes par ce cadre ;
v Soulignant que le cadre d’épanouissement est ouvert aux personnes vivant avec le handicap ;
v Reconnaissant que la liberté de chaque individu d’exprimer ses idées, ses opinions et ses pensées découlent de la dignité inhérente à la personne humaine ;
v Affirmant que les personnes vivant avec le handicap s’engagent volontairement à travailler de commun accord avec assiduité, dynamisme, esprit de disponibilité et d’ouverture, sans pression extérieure pour la mise en œuvre, dans le respect des délais et des échéances, des objectifs poursuivis ;
v Désireux d’œuvrer pour le développement, de nous entraider, de partager et d’échanger nos expériences, savoir-faire, savoir être, …dans un esprit de solidarité ;
v Ayant à l’esprit le sens de la loyauté, de l’honnêteté, de la confiance, de la franchise et de l’intégrité ;
v Résolus à collaborer et à travailler avec responsabilité, auto discipline, bonne moralité et tolérance.
v Considérant la déclaration des droits des personnes handicapées adoptés par les Nations Unies le 9 Décembre 1975 ;
v Considérant le Programme d’Action Mondial concernant les personnes handicapées adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies à sa trente-septième session, par résolution 37/52 du 3 Décembre 1982 ;
v Considérant les résolutions 2200 A (XXI), 2856 (XXVI), 3447 (XXX), 2542 (XXIV) de l’Assemblée Générale de l’ONU ;
v Considérant la loi N°90/053 du 19 Décembre 1990 relative à la liberté d’association au Cameroun ;
v Considérant la loi N°2010/002 du 03 Avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées au Cameroun ;
v Convaincu de la nécessité pour les personnes vivant avec le handicap et de leurs associations de disposer d’un cadre d’épanouissement qui les accueille ;
v Convaincu également que les personnes vivant avec le handicap sont intéressées par les opportunités offertes par ce cadre ;
v Soulignant que le cadre d’épanouissement est ouvert aux personnes vivant avec le handicap ;
v Reconnaissant que la liberté de chaque individu d’exprimer ses idées, ses opinions et ses pensées découlent de la dignité inhérente à la personne humaine ;
v Affirmant que les personnes vivant avec le handicap s’engagent volontairement à travailler de commun accord avec assiduité, dynamisme, esprit de disponibilité et d’ouverture, sans pression extérieure pour la mise en œuvre, dans le respect des délais et des échéances, des objectifs poursuivis ;
v Désireux d’œuvrer pour le développement, de nous entraider, de partager et d’échanger nos expériences, savoir-faire, savoir être, …dans un esprit de solidarité ;
v Ayant à l’esprit le sens de la loyauté, de l’honnêteté, de la confiance, de la franchise et de l’intégrité ;
v Résolus à collaborer et à travailler avec responsabilité, auto discipline, bonne moralité et tolérance.
La personne vivant avec le handicap a droit à l'accès à l'emploi?
PROBLEMATIQUE
L’Afrique Noire fait aujourd’hui et plus que jamais l’objet d’une attention profonde au regard du marasme humanitaire manifesté dans une crise sociale et économique dont les prouesses ont atteint leur point d’achèvement : Une hyper pauvreté (inaccessibilité quasi permanente aux soins de santé élémentaire), un chômage galopant et une misère ahurissante (éducation et formation quelconques, pandémie du VIH/SIDA), etc. Face à ces calamités au caractère très meurtri, les personnes vivant avec le handicap ne sont pas en reste et sont par ailleurs la couche la plus doublement endommagée.
C’est donc dans le souci de faire face à cette situation de misère et de souffrance caractérisée qu’un groupe de personnes vivant avec le handicap de la région de l'Ouest Cameroun, animés par les mêmes idées, les mêmes objectifs et soucieux de leur situation sociale et vitale ont décidé de se réunir en un bloc solide, solidaire et homogène, et de conjuguer leurs efforts et leur savoir-faire à travers la promotion de leurs droits, leur autonomie, les activités génératrices de revenus, l’éducation, la formation, l’insertion social – économique ainsi que la santé communautaire, la rééducation fonctionnelle et leur réhabilitation. Dans cette optique, les personnes vivant avec le handicap s’engagent à s’investir pour l’amélioration de leur condition sociale et économique. C’est la mission à priori qui justifie la naissance de la SOPHAD.
CLAUDE TIATSE NKUE
Coordonnateur Général
C’est donc dans le souci de faire face à cette situation de misère et de souffrance caractérisée qu’un groupe de personnes vivant avec le handicap de la région de l'Ouest Cameroun, animés par les mêmes idées, les mêmes objectifs et soucieux de leur situation sociale et vitale ont décidé de se réunir en un bloc solide, solidaire et homogène, et de conjuguer leurs efforts et leur savoir-faire à travers la promotion de leurs droits, leur autonomie, les activités génératrices de revenus, l’éducation, la formation, l’insertion social – économique ainsi que la santé communautaire, la rééducation fonctionnelle et leur réhabilitation. Dans cette optique, les personnes vivant avec le handicap s’engagent à s’investir pour l’amélioration de leur condition sociale et économique. C’est la mission à priori qui justifie la naissance de la SOPHAD.
CLAUDE TIATSE NKUE
Coordonnateur Général
jeudi 8 juillet 2010
ATELIER DE SENSIBILISATION, DE FORMATION ET D'OUTILLAGE DES LEADERS DES ASSOCIATIONS DES PERSONNES VIVANTS AVEC LE HANDICAP DE LA REGION DE L'OUEST
Mot du Coordonnateur général de la SOPHAD
Monsieur le Délégué Régional des Affaires Sociales de l’Ouest,
Monsieur les Maires de Bafoussam I, II et III
Mesdames et Messieurs,
Chers participants (es)
C’est pour moi un honneur et un agréable devoir de vous souhaiter au nom de la SOPHAD et à mon nom personnel une chaleureuse bienvenue à l’occasion de la tenue ce jour à Bafoussam, d’un atelier de sensibilisation, de formation et d'outillage des leaders des associations des personnes vivant avec le handicap de la région de l'ouest sur leurs droits et ce au lendemain de la promulgation de cet important texte par le chef de l’Etat le 13 Avril dernier.
Permettez-moi également d’exprimer à Monsieur le Délégué, ma profonde gratitude qui a bien accepté présider personnellement cette cérémonie et qui est la preuve et l’engagement de la Délégation régionale des affaires sociales à œuvrer dans le cadre de la solidarité et du partenariat avec la SOPHAD pour le bien-être des personnes vivant avec le handicap.
Mes remerciements s’adressent ensuite à tous et à toutes les participants et participantes venus (es) de différents Départements pour réfléchir avec nous sur notre rôle à jouer dans le processus de la mise en application de cet important texte qui abroge la loi de 1983 régissant la protection et promotion des personnes handicapées.
Monsieur le Délégué,
Chers participants (es),
Faut-il le rappeler, à la faveur de l’adoption du projet de loi régissant la protection et promotion des personnes vivant avec le handicap par l’Assemblée Nationale de notre pays suivie de sa promulgation par la Chef de l’Etat en date du 13 Avril 2010 de la loi N°2010/002 et qui abroge la loi de 1983, le Gouvernement Camerounais à travers le Président de la République venait là de poser un acte significatif et fort en faveur des personnes vivant avec le handicap. Cet acte présidentiel vient accorder plusieurs facilités et avantages en vue d’une réelle intégration des personnes vivant avec le handicap dans la société ceci pour qu’elles soient désormais considérées non pas comme une personne à part, mais comme une personne à part entière. Aujourd’hui et plus qu’hier, les personnes vivant avec le handicap dispose d’un cadre juridique qui les protège et c’est le moment de prendre le taureau par les cornes. Ce n’est plus le moment d’attendre.
L’atelier qui s’ouvre ce jour s’assigne pour mission de faire comprendre aux personnes vivant avec le handicap de la région de l’Ouest qu’elles doivent s’imprégner davantage sur cette importante loi.
Après l’adoption et la promulgation de cet important texte de loi, l’heure est à la lutte pour la mise en application. Nous, au sein de la SOPHAD, nous veillerons à ce que la loi ne soit ignorée par personne. C’est dans cette optique que la SOPHAD va mettre à la disposition de toutes les personnes vivant avec le handicap ceci dans les tous prochains jours, un guide qui pourra les édifier sur leurs droits d’une part et d’autre part la mise sur pied un centre d’écoute et d’information pour toute personne intéressée par la promotion des droits des personnes vivant avec le handicap. Sa mission sera d’écouter, d’informer, de recenser et d’assister les personnes vivant avec le handicap.
Pendant trois jours, les participants (es) réfléchiront sur les outils performants pouvant leurs permettre de:
• Développer des aptitudes de défenses de leurs droits (lobbying);
• Maîtriser le cadre juridique régissant leur protection au Cameroun et prendre connaissance de la nouvelle loi;
• Rédiger des correspondances administratives.
Cet atelier sera animé tour à tour par les membres de la SOPHAD qui ont été préalablement formés. Ils seront assistés par l’équipe du Service Allemand de Développement (DED) qui a apporté un appui technique et financier pour l’organisation de cet important atelier.
Il ne me reste qu’à souhaiter un agréable séjour à Bafoussam aux participants (es). Sur ce, je vous remercie.
Le Coordonnateur général
Claude TIATSE NKUE
WORD OF WELCOME OF THE COORDINATOR GÉNÉRAL
Mr. the Delegate Regional of the Social affairs of the west,
Mr. the Mayors of Bafoussam I, IIS and IIIS
Ladies and Gentlemen,
Dear participants (are)
It is for me a honor and a pleasant to owe to wish you in the name of the SOPHAD and to my personal name a cordial welcome on the occasion of holding this day in Bafoussam, of a shop of sensitization, formation and tooling of the leaders of the associations of people living with the handicap of the region of the west on their rights and this on the following day of the enactment of this important text by the chief of the state last April 13.
Also permit me to express to Mr. Delegate, my deep gratitude that accepted to preside this ceremony well personally and that is the proof and the engagement of the regional Delegation of the social business to œuvrer in the setting of solidarity and the partnership with the SOPHAD for the well-being of people living with the handicap.
My acknowledgments address then to all and to all participants and participants come (are) of different Departments to think with us on our role about to play in the process of the setting in application of this important text that abrogates the law of 1983 governing the protection and handicapped people promotion.
Mr. Delegate,
Dear participants (are),
It is necessary to remind it, to the favor of the adoption of the law project governing the protection and promotion of people living with the handicap by the National assembly of our country followed of his/her/its enactment by the Chief of the state in date of April 13, 2010 of the N°2010/002 law and that abrogates the law of 1983, the Government Cameroonian through the President of Republic had just put there a meaningful and strong act in favor of people living with the handicap. This presidential act comes to grant several easiness and advantages in view of a real integration of people living with the handicap in the society this so that they are considered henceforth not like a person to part, but like a fully-fledged person. Today and more that yesterday, people living with the handicap have a legal setting that protects them and it is the moment to take the bull by the horns. It is not anymore the moment to wait.
The shop that opens up this day assigns itself for mission to make people living with the handicap of the region of the west understand that they must impregnate themselves more on this important law.
After the adoption and the enactment of this important text of law, the hour is to the struggle for the setting in application. Us, within the SOPHAD, we will look after that that the law is ignored per person. It is in this optics that the SOPHAD to put at the disposal of all people living with the handicap this in the all next days, a guide that will be able to build them on the one hand on their rights and on the other hand the setting up a center of monitoring and information for all person interested by the promotion of the rights of people living with the handicap. His/her/its mission will be to listen, to inform, to count and to help people living with the handicap.
During three days, the participants (are) will think on the effective tools being able their to permit of:
• To develop faculties of defenses of their rights (lobbying);
• To master the legal setting governing their protection in Cameroon and to take knowledge of the new law;
• To write administrative correspondences.
This shop will be enlivened by turns by the members of the SOPHAD that have been formed previously. They will be helped by the team of the Development Service German (DED) that brought a technical and financial support for the organization of this important shop.
I only have to wish a pleasant stay to Bafoussam to the participants (are). On that, I thank you.
The general Coordinator
Claude TIATSE NKUE
mardi 6 juillet 2010
Commune de Bamendjou: L’amélioration des conditions de vie des handicapés en ligne de mire
Par Azap Ndongo | Jeudi 29 avril 2010 | Le Messager
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1-La distribution des denrées alimentaires
L’imam de la mosquée, El hadj Moussa Yacoubou et le père Kisito Chilla de la paroisse Saint Antoine Depadou de Bamendjou dans le département des Hauts- Plateaux sont du même avis : « Nous sommes rassemblés ici en ce jour pour manifester l’amour que Dieu a pour nous tous. Il est venu pour les malades et non pour les bien portants. C’est pour cela que la commune de Bamendjou a institué une journée spéciale pour nos frères et sœurs qui souffrent. La maladie fait partie de notre réalité humaine. Personne ne peut échapper : jeunes et vieux, riches et pauvres, hommes et femmes, nourrissons et bébés. Le bien portant d’aujourd’hui peut être le malade de demain. Seulement, le seigneur ne veut pas que ses enfants souffrent. C’est pour cela que Jésus tout au long de son ministère, guérit les malades. Quand nous sommes malades, ne pensons pas que nous sommes seuls. Le seigneur est toujours là avec nous pour nous consoler bien que nous ne le voyions pas. Il y a aussi notre famille autour de nous qui vient à notre secours.» C’était le 24 avril 2010, à l’occasion de la célébration de la 7è édition de la journée municipale du handicapé (JMH) dans la mairie de Bamendjou.
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Claude Tiatse Nkue: « Les handicapés sont souvent victimes de discrimination »
L’évènement se déroule dans la salle des actes de cette commune. En présence de nombreuses personnalités, entre autres, le magistrat municipal, Emmanuel Mukam ; le délégué départemental des affaires sociales des Hauts-Plateaux, Jacques Major Tongle Tsangue ; leurs majestés les chefs traditionnels du terroir, aux côtés des handicapés visuels (malvoyants et aveugles) et physiques. Au cours de la JMH, des paquets minimums constitués de quelques kg de riz et sel ; des morceaux de savon, boites d’allumettes, vêtements, chaussures, sacs à main, chapeaux leur ont été offerts. Ici, nombre d’infortunés laissent entendre que l’absence de ressources financières destinées à leur assurer des conditions matérielles d’existences décentes découle des problèmes liés à leur insertion professionnelle en emploi. «Nous sommes victimes de l’exclusion sociale quand nous recherchons un emploi. Ce qui n’est pas judicieux. Parce que nous ne sommes pas responsables de notre handicap. Il nous échoit », confie un malvoyant. Le cri de cœur des nécessiteux aurait assurément appelé sur eux la sympathie des âmes généreuses présentes. C’est pourquoi, on a observé certaines mettre la main à la poche pour procurer à bon nombre des viatiques nécessaires.
2-Aux origines de l’initiative
Selon Emmanuel Mukam, en 2004, dans l’exercice de ses fonctions, il a institué une journée municipale pour rencontrer, recenser, répertorier et « fêter les personnes vulnérables que sont les handicapés moteurs de la commune de Bamendjou ». Il poursuit : « notre objectif qui demeure intacte à ce jour où nous dénombrons 180 handicapés dont 90 hommes, 65 femmes et 25 enfants » est de : valoriser les personnes qui ont un handicap physique pour atteindre les objectifs suivants : créer une chaîne de solidarité communale autour d’elles, créer à terme un centre de formation artisanal qui leur est adapté et les aider à mutualiser et commercialiser les produits de leurs regroupements. Le magistrat municipal ajoute que des tentatives de création des groupes d’initiatives communes (GIC) pour les handicapés de la commune ont vu le jour et connu des fortunes diverses. Seulement, elles ont périclité à cause des égoïsmes de certains dirigeants.
« Je pense qu’ils doivent mieux s’organiser afin que l’on puisse mieux les aider. Par exemple dans une campagne agricole, c’est difficile d’offrir un sac d’engrais à chaque handicapé. Si ces personnes étaient regroupées en associations comme elles ont pu le faire les années antérieures, ce serait facile de donner 10, 30 ou 50 sacs d’engrais ou fientes à une association que de donner à un individu », confie Emmanuel Mukam. A l’intention des handicapés, Jacques Major Tongle Tsangue déclare « une seule main n’attache pas un paquet. Pendant que vous avez encore la chance d’avoir à la tête de votre commune, des personnalités qui vous écoutent, n’allez pas vers elles en rangs dispersés. Montez des projets collectifs et soumettez-les à leurappréciation et vous verrez vous-mêmes. Nos services sont à votre écoute pour vous soutenir dans l’élaboration de ces projets. Je vous attends.»
3- Vers une amélioration de l’intégration socio-économique des handicapés
Selon le coordonnateur général de l’association dénommée Solidarité des personnes handicapées pour le développement (SOPHAD) basée à Bafoussam, Claude Tiatse Nkue, la vie des personnes vivant avec un handicap est un combat pour l’intégration sociale : c’est une lutte pour la survie, le droit à l’éducation, à la formation et à l’emploi. L’Assemblée nationale au cours de sa session de mars 2010, a adopté le projet de loi n°852/Pjl/An portant protection et promotion des personnes handicapées. Ce projet a immédiatement été promulgué par le président de la République sous le n°2010/002 du 13 avril 2010. «Ses dispositions visent le renforcement de la prévention médicale et sociale du handicapé détenteur d’une carte nationale d’invalidité (exemption des frais de soins de santé et scolarité des handicapés et des enfants des parents handicapés) ; son accessibilité et utilisation des infrastructures et édifices publics (prévention des marches ; signaux tactiles de déplacement ; feux sonores) ; l’accès à l’habitat, aux transports, aux sports, aux loisirs et à l’emploi. Les peines encourues par les contrevenants sont spécifiée», précise t-il.
Aux dires du président national de l’association des aveugles du Cameroun (ANAC), Paul Tezanou, « nous pouvons noter que ce projet de loi contient des mesures incitatives et coercitives. La marque de sollicitude du gouvernement à l’endroit de la personne handicapée dont les droits qui étaient jusqu’ici peu encadrés et souvent bafoués mérite quelque attention »
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1-La distribution des denrées alimentaires
L’imam de la mosquée, El hadj Moussa Yacoubou et le père Kisito Chilla de la paroisse Saint Antoine Depadou de Bamendjou dans le département des Hauts- Plateaux sont du même avis : « Nous sommes rassemblés ici en ce jour pour manifester l’amour que Dieu a pour nous tous. Il est venu pour les malades et non pour les bien portants. C’est pour cela que la commune de Bamendjou a institué une journée spéciale pour nos frères et sœurs qui souffrent. La maladie fait partie de notre réalité humaine. Personne ne peut échapper : jeunes et vieux, riches et pauvres, hommes et femmes, nourrissons et bébés. Le bien portant d’aujourd’hui peut être le malade de demain. Seulement, le seigneur ne veut pas que ses enfants souffrent. C’est pour cela que Jésus tout au long de son ministère, guérit les malades. Quand nous sommes malades, ne pensons pas que nous sommes seuls. Le seigneur est toujours là avec nous pour nous consoler bien que nous ne le voyions pas. Il y a aussi notre famille autour de nous qui vient à notre secours.» C’était le 24 avril 2010, à l’occasion de la célébration de la 7è édition de la journée municipale du handicapé (JMH) dans la mairie de Bamendjou.
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Gidassa Goy goy J’ai réussi à dompter mon handicap
Handicap visuel: Des aveugles veulent briser le mythe de l’informatique
Sucre : la spéculation en ligne de mire
Réligion: Impact 2010 en ligne de mire
Claude Tiatse Nkue: « Les handicapés sont souvent victimes de discrimination »
L’évènement se déroule dans la salle des actes de cette commune. En présence de nombreuses personnalités, entre autres, le magistrat municipal, Emmanuel Mukam ; le délégué départemental des affaires sociales des Hauts-Plateaux, Jacques Major Tongle Tsangue ; leurs majestés les chefs traditionnels du terroir, aux côtés des handicapés visuels (malvoyants et aveugles) et physiques. Au cours de la JMH, des paquets minimums constitués de quelques kg de riz et sel ; des morceaux de savon, boites d’allumettes, vêtements, chaussures, sacs à main, chapeaux leur ont été offerts. Ici, nombre d’infortunés laissent entendre que l’absence de ressources financières destinées à leur assurer des conditions matérielles d’existences décentes découle des problèmes liés à leur insertion professionnelle en emploi. «Nous sommes victimes de l’exclusion sociale quand nous recherchons un emploi. Ce qui n’est pas judicieux. Parce que nous ne sommes pas responsables de notre handicap. Il nous échoit », confie un malvoyant. Le cri de cœur des nécessiteux aurait assurément appelé sur eux la sympathie des âmes généreuses présentes. C’est pourquoi, on a observé certaines mettre la main à la poche pour procurer à bon nombre des viatiques nécessaires.
2-Aux origines de l’initiative
Selon Emmanuel Mukam, en 2004, dans l’exercice de ses fonctions, il a institué une journée municipale pour rencontrer, recenser, répertorier et « fêter les personnes vulnérables que sont les handicapés moteurs de la commune de Bamendjou ». Il poursuit : « notre objectif qui demeure intacte à ce jour où nous dénombrons 180 handicapés dont 90 hommes, 65 femmes et 25 enfants » est de : valoriser les personnes qui ont un handicap physique pour atteindre les objectifs suivants : créer une chaîne de solidarité communale autour d’elles, créer à terme un centre de formation artisanal qui leur est adapté et les aider à mutualiser et commercialiser les produits de leurs regroupements. Le magistrat municipal ajoute que des tentatives de création des groupes d’initiatives communes (GIC) pour les handicapés de la commune ont vu le jour et connu des fortunes diverses. Seulement, elles ont périclité à cause des égoïsmes de certains dirigeants.
« Je pense qu’ils doivent mieux s’organiser afin que l’on puisse mieux les aider. Par exemple dans une campagne agricole, c’est difficile d’offrir un sac d’engrais à chaque handicapé. Si ces personnes étaient regroupées en associations comme elles ont pu le faire les années antérieures, ce serait facile de donner 10, 30 ou 50 sacs d’engrais ou fientes à une association que de donner à un individu », confie Emmanuel Mukam. A l’intention des handicapés, Jacques Major Tongle Tsangue déclare « une seule main n’attache pas un paquet. Pendant que vous avez encore la chance d’avoir à la tête de votre commune, des personnalités qui vous écoutent, n’allez pas vers elles en rangs dispersés. Montez des projets collectifs et soumettez-les à leurappréciation et vous verrez vous-mêmes. Nos services sont à votre écoute pour vous soutenir dans l’élaboration de ces projets. Je vous attends.»
3- Vers une amélioration de l’intégration socio-économique des handicapés
Selon le coordonnateur général de l’association dénommée Solidarité des personnes handicapées pour le développement (SOPHAD) basée à Bafoussam, Claude Tiatse Nkue, la vie des personnes vivant avec un handicap est un combat pour l’intégration sociale : c’est une lutte pour la survie, le droit à l’éducation, à la formation et à l’emploi. L’Assemblée nationale au cours de sa session de mars 2010, a adopté le projet de loi n°852/Pjl/An portant protection et promotion des personnes handicapées. Ce projet a immédiatement été promulgué par le président de la République sous le n°2010/002 du 13 avril 2010. «Ses dispositions visent le renforcement de la prévention médicale et sociale du handicapé détenteur d’une carte nationale d’invalidité (exemption des frais de soins de santé et scolarité des handicapés et des enfants des parents handicapés) ; son accessibilité et utilisation des infrastructures et édifices publics (prévention des marches ; signaux tactiles de déplacement ; feux sonores) ; l’accès à l’habitat, aux transports, aux sports, aux loisirs et à l’emploi. Les peines encourues par les contrevenants sont spécifiée», précise t-il.
Aux dires du président national de l’association des aveugles du Cameroun (ANAC), Paul Tezanou, « nous pouvons noter que ce projet de loi contient des mesures incitatives et coercitives. La marque de sollicitude du gouvernement à l’endroit de la personne handicapée dont les droits qui étaient jusqu’ici peu encadrés et souvent bafoués mérite quelque attention »
Bafoussam : Le plaidoyer des handicapées pour une intégration socioprofessionnelle
Ecrit par Honore Feukouo 01-12-2009
EN PRELUDE A LEUR JOURNEE INTERNATIONALE, ILS SE -SONT REUNIS VENDREDI DERNIER.
Les handicapées de l’Ouest ne veulent pas être des faire-valoir, lors de la célébration de la 18ème édition de leur Journée internationale qui se déroule le 3 décembre prochain. Ceux-ci vont à cet effet organiser un ensemble de manifestations pour dénoncer la stigmatisation sociale dont ils sont victimes. Révélation du bureau exécutif de la Solidarité des personnes handicapées pour le développement (Sophad) lors d’une conférence de presse vendredi 27 novembre 2009, dans la salle des réunions du centre social de Bafoussam.
Claude Tiatse NKue, le coordonnateur général de la Sophad, a appelé la population a considéré les handicapés sans discrimination. Appréciant les efforts fournis par le gouvernement pour faciliter l’intégration scolaire des personnes handicapées, l’orateur a déploré les nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés dans le secteur de l’emploi. «Lorsqu’un handicapé dépose un dossier professionnel et qu’il est approuvé, des raisons peu évidentes apparaissent pour rejeter le même dossier, dès lors qu’on constate qu’il s’agit d’un handicapé. Nous avons plusieurs fois vécu de tels cas», explique Claude Tiatse NKué, sous le regard approbateur de la quasi-totalité des 60 handicapés, membres de son association. Ils ont passé la journée à élaborer lors d’un atelier, des stratégies pour s’affirmer dans la société. La priorité adoptée consiste à multiplier des plaidoyers auprès de l’Etat, pour qu’il veille à ce que la loi qui offre des facilités aux entreprises employant des handicapées, soit effective, tout comme la volonté de cet Etat, d’employer dans ses structures un pourcentage raisonnable de personnes vivant avec le handicap. «Lorsqu’on fait confiance aux handicapés, ils se donnent doublement, parce qu’ils savent qu’ils partent avec un handicap de stigmatisation et de mésestime sociale. Le problème se situe au niveau des opportunités à offrir, afin qu’ils puissent tout au moins, prouver de quoi ils sont capables» conclut Claude Tiatse NKué.
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